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CHILI Part 3 : Au plus près des volcans

  • Photo du rédacteur: Sophie
    Sophie
  • 17 mars 2019
  • 13 min de lecture


C’est sous un soleil de plomb et 35° sur le thermomètre extérieur que nous franchissons les portes de Puerto Montt. Ville Portuaire et zone de transit entre la région des lacs et la Carretera Austral, Puerto Montt est une énorme ville ! Hormis un aperçu rapide du port, pas le temps pour nous de visiter, nous filons vers le quartier des garages, un seul objectif en tête : trouver un soudeur ayant le bon matériel pour réparer notre toit.



Au bout d’une bonne demi-heure, nous trouvons un garage qui accepte de s’y coller. Avec Thibault pour chapoter l’affaire je suis plutôt rassurée. Et Jeff le soudeur est super sympa.

Pourtant la tache se révèle assez difficile… Même si le boulot semble bien fait, pas sûr que ça tienne le coup. On verra bien, à défaut de mieux, on fera avec en croisant les doigts pour la suite. Nous repartons équipés d’un petit avion soudé, notre premier « objet souvenir » Merci Jeff !


Seconde étape : réparer le radiateur. Sur les conseils de Jeff nous nous rendons à « la Casa Del Radiator ». A priori les meilleurs dans le milieu ! Après quelques rapides explications, le gars se lance dans le démontage de notre radiateur… comme un sagouin ! Il se vide la moitié de l’huile du moteur chaude sur lui et force sur tous les boulons… Sans comptez sur le fait qu’il met tout son poids (et on ne peut pas dire qu’il soit léger…) sur la barre a LED pour prendre ses appuis… Un peu brutal comme façon de faire.


Thibault l’aide en évitant à tout prix d’autre casse. Au bout de 45 minutes exténuantes, le radiateur est sorti. En effet, il est percé. Nous passons donc le reste de l’après-midi à attendre que la réparation soit faite.



A 16h, la réparation devrait tenir mais le garagiste nous conseil tout de même de racheter un radiateur neuf à Santiago.


Thibault remet donc tout en place et remarque que l’axe du ventilateur de la pompe à eau semble avoir du jeu… bizarre, d’autant plus que le moteur semble chauffer anormalement sur le compteur…

« Todo esta bien » nous répète le garagiste.

Après quelques minutes de plus à tout revérifier, la température baisse, nous voilà rassurés.


Bien que nous soyons reconnaissants, nous restons tout de même suspicieux quant à la qualité du travail accompli… mais bon c’est le jeu, de toute façon nous ne sommes pas en position d’exiger quoi que ce soit. Nous lâchons un bon billet et reprenons la route.



Ce soir nous avons rendez-vous avec Martin et Elsa à quelques kilomètres de là au bord du Lago Llanquihue. Le temps de refaire le plein d’essence et de nourriture, il est déjà 19h, il ne faut pas trop tarder avant que la nuit tombe. Nous traversons rapidement Puerto Varas, une jolie ville très touristique nichée au coin du lac. Après 30 minutes dans les bouchons de sortie de plage où nous avons très largement lorgné sur une jolie terrasse offrant des sushis à volonté, nous atteignons le premier spot… personne.

Pour être sûr de nous retrouver dans un endroit sympa, nous avons déterminés 3 lieux différents, le principe est que nous devons faire le tour des 3 spots et les premiers arrivés se posent sur le meilleur. Après avoir passé le deuxième, toujours rien… Pas de trace de Martin et Elsa. Nous commençons à nous faire à l’idée : les retrouvailles ne seront peut-être pas pour ce soir, ils ont dû être retenus par de beaux paysages, ce n’est pas ça qui manque dans le coin !


Et bien nous avions tord !! Ils nous attendent sur le troisième spot, et nous ont réservé une place au bord du lac. Le cadre est magnifique !


Ça fait à peine 48h que nous nous sommes quittés et nous avons déjà mille choses à nous raconter : notre nuit agitée, nos réparations, leur jolie route côtière, leur ascension vers le volcan Osorno où ils ont cru prendre feu avec leurs freins dans la descente… Il s’en est passé des choses !


Nous refaisons le monde une fois de plus sous un ciel étoilé incroyable ! Cerise sur le gâteau : ce soir nous ré-ouvrons notre toit et dormons enfin dans un vrai lit !






Le lendemain c’est repos, lessive, baignade (enfin de l’eau pas trop froide et du soleil !) on savoure ! Je réalise même mon premier pain ! Chaud et croustillant il ne fera pas long feu…



Après cette journée de repos, nous reprenons la route, et nous rapprochons de l’impressionnant volcan Osorno qui surplombe le lac. Malheureusement le ciel est couvert, ce n’est donc pas le jour idéal pour le gravir, mais nous apercevons quand même son majestueux col enneigé.


Après un petit tour du lac, nous nous arrêtons pour la soirée. Le vent souffle fort et les vagues se déchainent sur cette partie-là du lac mais nous avons une vue spectaculaire sur les 3 volcans du coin.



Au réveil, nos chemins se séparent à nouveau, Martin et Elsa remonte la région des lacs et nous nous filons sur la côte pour un petit changement de paysage. Comme la dernière fois, nous nous donnons rendez-vous dans 3 jours à Pucon, un peu plus au Nord, au pied du Volcan Villarica.



Après 2h de route, nous atteignons les célèbres 5 baies qui bordent la côte Chilienne. Changement de décor assuré ! Nous qui venons de passer plus d’un mois dans les paysages montagneux nous sommes heureux de voir l’océan se dessiner à l’horizon.



Bahia Mansa est la première que nous visitons, et nous arrivons à l’heure de pointe : son petit port de pêche est rempli, l’odeur du poisson frais nous monte au nez, l’activité grouille et les pêcheurs s’agitent sur le marché. Nous déjeunons sur l’immense plage battue par le vent de la baie de Maicolpué puis nous descendons jusqu’à la baie de Tril Tril à la recherche d’un joli endroit où dormir. Malheureusement c’est l’été, nous sommes sur la côte Pacifique, et le flot de vacanciers bat son plein, impossible de trouver un endroit calme à l’abris du vent !



Nous remontons un peu vers la plage de Pucatrihue et là bingo : d’immenses dunes de sable se dressent devant nous, séparant l’océan du Rio Contaco, offrant ainsi un espace propice à la baignade et protégé du vent : parfait pour nous. D’autant plus que ces jolies dunes offrent à Thibault un joli terrain de jeu !


Après cette petite escale côtière nous retournons dans les terres pour rejoindre la région des lacs en direction de Pucon. Nous faisons une petite halte à Panguipulli pour refaire le plein de nourriture et s’offrir notre première glace au soleil ! Top !




Et pour parfaire cette jolie journée, nous trouvons un petit coin de paradis pour la fin d’après-midi, au bord du lac Pullinque où l’imposant volcan Villarrica nous fait face.



L’endroit est prisé la journée mais dès 19h les Chiliens repartent et nous passons la soirée en amoureux en admirant un coucher de soleil grandiose dont les teintes rosées colorent le sommet du volcan enneigé… Magique !



Au réveil, nous poussons à peine les portes que le soleil inonde déjà notre maison roulante. L’eau limpide du lac nous fait de l’œil, alors nous commençons notre journée par une baignade revigorante. Le rêve !



Après quelques minutes d’hésitation pour savoir si nous restons un jour de plus ou non sur ce joli spot, nous décidons finalement de reprendre la route. Pucon et ses célèbres sentiers de randonnées nous attendent, Martin et Elsa peut-être aussi. Nous remontons tranquillement en longeant le magnifique Lago Calafquen : en route nous traversons les villes de Conaripe, Lican Ray, Villarrica puis atteignons Pucon en milieu d’après-midi après plus d’une heure de bouchons. Ah les bouchons, nous avions presque oublié ce que c’était ! Il faut dire qu’avec notre vie de nomade nous redécouvrons le bonheur d’être en pleine nature et fuyons de plus en plus les grosses villes. Lorsque l’on s’y arrête c’est soit pour refaire le plein (essence, nourriture, eau) soit pour faire des réparations… Mais dès qu’on peut éviter de s’engouffrer dans un centre-ville blindé en pleine saison estivale on le fait…


Pour Pucon, nous étions prévenus : le mois de février est la pire période ! Mais l’attrait du volcan surplombant la ville et des nombreux treks possibles autour ont pris le dessus.

Bref, nous ne perdons pas une minute de plus et filons vers l’office de tourisme pour prendre tous les renseignements nécessaires. A priori l’ascension du Volcan Villarrica prend une journée, une montée en télésiège puis 6h d’ascension dans la neige, une vue du cratère enneigé avec masque à gaz à l’arrivée et une descente en luge style bobsleigh. Sur le papier ça envoie du rêve, surtout quand la météo affiche grand soleil et 35° pour la semaine à venir. Le petit hic c’est le prix : 130 euros/ personne sans compter le télésiège.



Même si nous sommes d’accord pour ne pas nous priver si quelque chose nous tente vraiment, là nous refusons. Il faut savoir qu’un des gros inconvénients au Chili c’est que tout est payant ! La moindre visite, le moindre parc, la moindre douche :-), le moindre emplacement de parking… Même la simple randonnée en pleine nature est payante et au tarif étranger ça fait vite monter la note… On est loin d’être dans le besoin d’accord mais payer pour se balader au bout d’un moment c’est pénible surtout qu’ici c’est quasi les mêmes prix qu’en France.


Bref, cette fois tant pis, nous admirerons le géant d’en bas et pour le voir tout de même d’un peu plus près, nous filons rejoindre un bivouac situé à ses pieds. La vue est impressionnante et avec le soleil qui décline c’est encore plus beau !



Mais imaginez 2 minutes dormir en forêt au pied d’un volcan encore en activité dans un pays où les éruptions sont loin d’être rares…

Même si Thib est très serein moi je ne fais pas trop la maligne et ma nuit ne sera pas très reposante. A la moindre bourrasque de vent j’imagine déjà les coulées de lave fonçant vers nous ! Dire que quelques heures plus tôt j’étais déçue de ne pas grimper sa jolie pente ! Psychose quand tu nous tiens !


Le lendemain c’est pluie, pluie et pluie… La boue commence gentiment à nous envahir alors ne voyant pas Martin et Elsa arriver, nous redescendons dans la ville. Trempés jusqu’aux os et gelés nous jetons notre dévolu sur un pub chilien plutôt cosy. Au chaud, un hamburger sous le nez et une bonne bière nous retrouvons vite le sourire.


Une fois l’orage passé, il est déjà tard et la nuit approche, nous décidons de rejoindre le bord du lac Villarrica où l’on nous a conseillé un petit spot sympa au bord de la plage. Nous prévenons Martin et Elsa s’ils veulent nous y retrouver et prenons la route. Au bout d’un long chemin de terre zigzaguant entre les fermes et les animaux, nous arrivons presque à la tombée de la nuit sur une rivière que nous franchissons gaiement (avec cette journée sur le thème de l’eau, le 4x4 s’est offert une petite toilette lui aussi !).

Nous trouvons un petit coin bien tranquille au bord de l’eau, juste à temps pour un beau coucher de soleil face au volcan.


Nous profitons de la journée du lendemain pour faire le plein de soleil. Rangement, ménage (et oui ça arrive parfois aussi :-) ), lessive, douche avec l’eau de la rivière chauffée par le soleil, comptabilité… Un petit « Day off » comme on l’appelle.


Au moment de se coucher, le vent se lève doucement, nous sommes bien abrités donc jusque-là rien d’inquiétant. Mais à 1h du matin, notre 4x4 danse sur les bourrasques et le bruit est assourdissant. Nous décidons par précaution de descendre le toit et nous rendormons tranquillement en bas. Mais au réveil, le décor a bien changé ! Ce n’est pas juste une petite brise qui a frappé cette nuit mais une véritable tempête ! Nous avons été chanceux sur le lieu de notre stationnement, parce qu’autour c’est devenu une véritable jungle : un amas de branches et de feuilles jonche le sol, certains arbres n’ont pas résisté et sont à terre… Nous emballons toutes nos affaires et filons vers la ville en évitant avec précaution les fils électriques qui pendent au travers du chemin. Mais la situation sur place n’est pas mieux, la ville entière est plongée dans le noir, un incendie fait rage au nord de la ville…

Bref nous venons sans nous en rendre compte d’essuyer une jolie tempête !


Comme il est impossible d’avoir du wifi pour joindre Martin et Elsa, et que la ville est sens dessus dessous, nous décidons de rejoindre le Parque Nacional Huerquehue à une trentaine de kilomètres de là.


Rien de mieux qu’un petit trek en attendant que la situation se normalise. Et nous avons bien fait, apparemment l’état des villes sur la route n’est pas mieux, et plus personne n’a d’électricité non plus…



Arrivés à l’entrée du parc, nous négocions avec les gardes d’entrer gratuitement pour passer la nuit sur le parking à l’intérieur. Nous pouvons ainsi profiter de la petite plage en contrebas pour prendre un petit bain dans le lac et faire une sieste au soleil. Après pas mal d’hésitation sur le choix du trek, c’est décidé ! Demain, nous attaquerons le plus difficile mais aussi le plus beau : le Cerro San Sebastian : 14km aller/retour, 6h de marche et 1130m de dénivelé !!

Aie ça va piquer !!



7h le réveil sonne, au vu des 37°C annoncés par monsieur météo, mieux vaut démarrer le trek tôt. L’ascension commence en douceur sous l’air frais des bois.

La pente est assez raide mais nos cuisses se chauffent doucement, le plus dur est à venir… après 4km le dénivelé se fait vraiment sentir. Nous sommes parfois à 4 pattes pour escalader les rochers ou enjamber les racines d’arbres qui bloquent le passage. Le souffle court nous franchissons les derniers mètres…




Le paysage est grandiose : une vue à 360 ° sur 9 volcans et 5 lacs ! Ça valait clairement la peine de souffrir un peu :-) !


Surtout que partis plus tôt que les autres nous avons le sommet rien qu’à nous pour déjeuner.


La descente est presque aussi difficile que la montée, les randonneurs affluent et il faut être prudent pour ne pas se casser la figure et y laisser un genou ou une cheville.


Arrivés en bas, la récompense est de taille : nous plongeons dans le lac pour quelques brasses bienfaitrices pour nos muscles endoloris et trouvons un petit chemin discret histoire de profiter d’une bonne douche chaude dans le camping d’à côté (repérée la veille ;-) ) ! Un délice !


Il nous faut quelques bonnes minutes pour arriver à retirer les magnifiques traces de chaussettes laissée par la poussière en route.


Revigorés nous reprenons la route direction Pucon et notre spot au bord du lac.



En route nous croisons par hasard, garé sur le bord de la route, le même Toyota que nous, version courte. Thib ne peut pas s’empêcher de s’arrêter. Le propriétaire nous a vu passer et sort aussitôt. Les voilà parti dans un dialogue interminable sur la mécanique, les pneus, la carrosserie…


S’il y a une chose que j’ai compris c’est qu’on ne peut pas interrompre 2 mecs quand il s’agit de parler bagnole ! :-)

Bon je suis médisante parce que grâce à ce Chilien, nous obtenons le contact d’un de ses amis garagiste à Villarrica (la ville juste à côté) qui va se révéler très utile…


En effet, depuis Puerto Montt, notre pompe à eau marche bien mais l’axe du ventilateur mériterait un petit checkup. Nous convenons d’un rendez-vous dans son garage le lendemain et filons pour une dernière soirée sur la plage.



Le lendemain, nous arrivons en début d’après-midi au garage, espérant reprendre la route quelques heures après. Erreur ! Ce qui m’apparaissait comme quelque chose d’insignifiant et en fait bien plus préoccupant ! Le garagiste nous conseil fortement de ne pas reprendre la route tant que la pompe à eau ne sera pas réparée, on risque de tout casser… Il se charge de trouver la pièce pour lundi (nous sommes jeudi), mais nous ne pouvons pas dormir dans notre 4x4 qui est déjà garé au fin fond du garage.



Ça parait bête mais je suis furieuse de devoir trouver un hôtel, si on m’avait dit ça un jour je ne l’aurais pas cru !

Au début du voyage nous nous sommes dit : « on s’offrira un hôtel par mois si nous en avons envie». Le truc c’est qu’en réalité on prend vite goût à cette vie de nomade toute simple et jusqu’à maintenant nous n’en avons jamais eu envie. J’imaginais donc garder ce joker pour nous offrir un super hôtel vue sur mer avec piscine, jacuzzi, hammam, draps de soie… bon j’exagère un peu mais en tout cas pas une guesthouse au rabais en plein cœur de la ville.


Mais bon je ravale ma colère qui n’est pas très constructive et je file faire de porte à porte pour trouver une chambre avant que tout ne soit complet (rappelez-vous nous sommes en pleine saison haute et les rues grouilles de touristes !). La première nuit se fera en dortoir dans de jolis lits superposés mais impossible de trouver mieux…


Puisque nous sommes bloqués ici, autant en profiter.



Nous passons les 4 jours suivants à nous reposer, visiter la ville, faire les boutiques, cuisiner dans une vraie cuisine (je m’améliore dans la confection du pain et nous faisons même une soirée crêpe !), se laver 2 fois par jour ;-), mettre à jour notre blog, charger nos photos…


Nous passons même notre samedi avec Benjamin et Tiffany, un couple de Français que nous avions vu en Argentine et qui sont de passage à Villarrica !

Ils nous embarquent dans leur 4x4 pour une après-midi « jeux » endiablée sur la plage et une soirée bien arrosée ! Merci les copains, un bon remonte moral !


Le lundi nous arrivons tout pimpants au garage et là surprise, rien n’a changé… En réalité la pièce est introuvable et notre garagiste nous explique que ce modèle-là n’existe pas au Chili… Rrrrhhh j’ai comme un petit air de déjà vu (cf Maroc en avril 2018) !


Là c’est sûr nous sommes véritablement bloqués ici, il faut croire que la chance a tourné. Mais bon après un peu plus de 6000 kilomètres il fallait bien s’attendre à une petite panne. Les jours qui suivent, Thibault fait des allers-retours à Temuco (la grosse ville la plus proche : 1h30 de bus aller) pour tenter de trouver un garagiste capable de démonter la pièce (qui n’est pas faite pour être démontée) et nous réparer la pièce sans la changer.


Nous postons des messages sur les différents sites internet locaux ou de voyageurs afin de demander de l’aide. Ce qui est chouette c’est qu’il existe beaucoup de gens prêts à vous porter secours dans ce genre de situation et nous recevons pleins de messages adorables ! Chaque jour nous pensons repartir et chaque jour nous restons. Et puis nous voyons de plus en plus la note s’allonger… Le plus dur c’est vraiment l’incertitude : ne pas savoir si nous pourrons repartir et quand.



Au bout d’une semaine, miracle, Thib trouve un garagiste qui accepte de nous réparer la pièce. Il y a toujours le risque qu’il la casse définitivement mais tant pis nous n’avons pas grand-chose à perdre ! Ah si un bon gros billet… mais bingo, ça marche !


Nous arrivons à remettre tout en place, le garagiste réalise quelques tests concluants et nous donne son feu vert. Nous aurons quand même besoin d’acheter une pompe neuve pour la changer par la suite, mais nous ferons ça dans un pays où notre modèle existe !



Après 9 jours d’attente, 3 pains, 15 douches chaudes, 2 lessives, 1 nouveau jeu de dés, et un petit paquet de sous dont nous devons nous délester, nous reprenons enfin la route !!! Youhouhou !! L’aventure peut reprendre !!!


Au final, on a beau râler quand ça arrive, les galères ça permet aussi d’autres choses chouettes, et pour nous celle-ci nous a permis de faire un break tout confort dans notre voyage !

On fait le point sur les premiers moments sur la route, les beaux paysages parcourus, les petits accrochages :-), bref quand on repart on a presque l’impression de recommencer un autre voyage ! Sans parler des rencontres que nous n’aurions sûrement pas faites si l’on ne s’était pas arrêté : comme Gabie, la gérante de la guesthouse qui nous a bichonné (si un jour vous passez à Villarrica sonnez au Mapu Hostel, elle vous accueillera à bras ouverts !) ou encore Tess notre colocataire de dortoir qui m’a glissé un petit carnet fait main dans mes bagages avant de s’en aller…




 
 
 

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